Contes
1)
«Loïc tu es trop petit pour jouer avec nous»
«Loïc on ne veut pas de garçon dans notre équipe»
Vraiment les copines de sa soeur étaient pénibles.
Elles avaient toujours une bonne excuse pour ne pas
le laisser s’amuser avec elles. Un jour il se mit en tête
qu’il n’avait simplement pas le droit de les rejoindre
pour jouer ...
Mais c’était sans compter sur la chouette Orthos !
«Tu n’as pas de petits droits ! Elles n’ont pas à faire
leurs lois ! Déjà tu as le droit de jouer, mais surtout tu
as le droit à l’égalité.»
Découvre la petite histoire de tes grands droits
tout l’été sur les aires d’autoroutes dédiées.
2)
Loïc se leva d’un bond, bien décidé à aller parler à
sa sœur. Sauf qu’il aperçut sur le sable du terrain de
volley des gouttes de sang.
«Lana tu es blessée !» s’exclama Loïc.
« Quelle chochotte. Laisse ta soeur tranquille !»
C’était Lisa, la copine de vacances de Lana. La plus
grande du club ado, mais surtout celle qui parlait le
plus. Vraiment Loïc ne l’aimait pas.
C’est alors qu’Orthos la chouette s’élança une fois de
plus vers lui, pour lui donner un bon coup de pattes.
«C’est toi qui a raison dans cette prise de bec ! Tous les
enfants ont le droit d’avoir une famille. C’est normal
de s’inquiéter pour ceux qu’on aime ! »
Découvre la petite histoire de tes grands droits
tout l’été sur les aires d’autoroutes dédiées.
3)
Loïc allait répondre un truc qui tue.
« Lana va à l’infrmerie sinon ta plaie va s’infecter ! Je l’ai
vu à l’école en cours de SVT»
«Attention monsieur je-sais-tout ramène sa science ! Si t’es
si intelligent que ça pourquoi tu vas encore à l’école ? Tu dois
certainement être trop bête pour arrêter.» lui cria Lisa.
Au-dessus du terrain de volley, fottait Orthos. Pour prendre de la
hauteur sur un sujet, il n’y en avait pas deux comme lui ! À croire
que cette phrase l’avait énervé, il descendit en piquet vers son
protégé.
«Alors ça c’est pas classe ! Tu dois aller à l’école car l’éducation
est un droit et un devoir. Tu as aussi le droit aux loisirs. Comme le
volley ! »
4)
Trêve de plaisanterie, cette situation ne pouvait plus durer. Loïc
prit sa sœur par la main pour l’emmener. Lana devait bien être
d’accord avec lui puisqu’elle le suivait sans broncher. Une fois
éloignés, Lana lui dit.
«Je pense que je n’ai pas le droit de les abandonner en pleine
partie. C’est plus du jeu après ... ...»
Orthos, qui avait tout entendu, vint les rejoindre et se mit à
marcher à côté d’eux. Quelle drôle d’équipe !
«Lana tu as le droit à la santé ! Ce n’est qu’une partie de volley,
que tu ne tombes pas malade c’est ça la priorité.»
5)
Loïc, jamais à court d’idées, venait d’apercevoir une brouette
abandonnée. Il installa confortablement sa soeur et en voiture !
« Trop bien ! J’espère juste que personne ne va nous remarquer.
Si papa et maman apprennent qu’on l’a piqué ça va barder» dit sa
soeur en s’inquiétant.
«Mais bien sûr que non les enfants ! Personne ne va vous en
vouloir. Loïc tu fais tout pour aider ta sœur. Lana a le droit à la
protection, et c’est ce que tu fais en l’empêchant de se faire plus
mal !» dit Orthos avant de s’envoler.
6)
Loïc avec sa brouette se mit à courir en imitant le camion de
pompier, les faisant éclater de rire. Sauf qu’un gros cailloux arrêta
leur course folle et renversa la brouette.
«C’est pas bientôt fni ce boucan ?? On n’a pas le droit de faire sa
sieste tranquille ici ??»
Mince un vacancier ! Ils auraient bien besoin de son aide pour
porter Lana. Mais, après l’incident ils n’osaient plus rien demander.
Pour rétablir la vérité, Orthos se dirigea vers les enfants.
«Alors ça ce n’est pas vrai. Vous ne devez pas déranger les adultes,
mais vous avez le droit de vous exprimer ! C’est le droit à la
participation, et que ce soit à l’école ou en vacances, à tout âge
vous avez votre mot à dire.. »
7)
Loïc et Lana se mirent à crier à l’aide, et l’homme qu’ils venaient de déranger courut vers eux. À la vue de
la blessure de Lana, il avait l’air beaucoup moins énervé !
“Qui t’as fait ça ma grande? Tu es tombée ou on t’a poussé ?” Demanda le médecin.
Orthos vola à son secours pour la dernière fois.
“Tu ne dois pas avoir peur de dénoncer les personnes qui font du mal ! Les enfants ont le droit à la justice,
et tu peux compter sur des personnes de confance pour t’aider !”
“Personne ne m’a fait mal. Par contre, j’ai une amie qui s’est fait racketter. Peut-être que je peux lui dire de
venir vous parler ?”
Pour la pour féliciter de son courage, la médecin lui ofrit des bonbons.
« On partage ? Si j’ai bien retenue quelque chose, c’est qu’en plus de mes droits j’ai un super frère sur
lequel je peux compter ! »